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Comme chaque année au début de l’hiver, la bronchiolite s’invite dans les foyers où vit un nourrisson. Face à la grande inquiétude que suscite cette maladie virale chez de nombreux parents, voici quelques réflexes pour bien réagir.
Savoir observer les signes de la bronchiolite
Ce n’est pas parce que votre enfant tousse fort qu’il faut immédiatement envisager la bronchiolite. Chez les nourrissons, le moindre rhume peut donner lieu à une toux impressionnante. La bronchiolite est reconnaissable à différents signes que vous pouvez apprendre à observer.
Regardez d’abord le nez de votre enfant. Si les narines s’ouvrent exagérément à chaque inspiration, c’est un premier signe. Regardez ensuite ses côtes : si vous observez un « tirage » intercostal, autrement dit si un creusement apparaît entre les côtes ou au niveau de l’abdomen, c’est là encore un signe de bronchiolite. Enfin, cette maladie s’accompagne d’une respiration sifflante caractéristique, qui peut vous donner l’impression que votre bébé n’arrive plus à respirer.
Ne pas paniquer devant les symptômes impressionnants
Les signes de la bronchiolite sont si impressionnants que de nombreux parents ont le réflexe de filer aux urgences. Pourtant, si votre enfant ne fait pas partie d’une catégorie à risque (moins de trois mois, anciens prématurés, enfants atteints d’une maladie chronique ou immunodéprimés), un rendez-vous chez votre pédiatre suffira. D’ici-là, munissez-vous de dosettes de sérum physiologique, ce seront vos seules réelles armes jusqu’à ce que la maladie disparaisse.
Consulter un pédiatre qui vous donnera un protocole
En fonction de l’état de votre bébé, votre pédiatre pourra suivre différents protocoles. En cas de petite bronchiolite, il n’y aura souvent rien de plus à faire que patienter et moucher votre bébé le plus souvent possible grâce à du sérum physiologique et une technique bien au point. N’hésitez pas à demander à votre médecin de vous montrer les bons gestes.
Un traitement médicamenteux pourra également être prescrit à votre nourrisson tandis que, dans de plus rares cas (puisque cette méthode est aujourd’hui de plus en plus décriée), votre pédiatre pourra vous prescrire des séances de kinésithérapie respiratoire. Ces séances ont pour but d’aider votre enfant à libérer ses bronches. Elles sont impressionnantes pour les parents non avertis, mais elles ont le mérite de soulager ponctuellement votre bébé.
Fractionner les repas, pour aider votre bébé à manger
Alimenter votre enfant sera sans aucun doute un rude combat durant ces quelques jours de bronchiolite. S’il ne boit qu’un tiers de ses biberons ou refuse la moindre cuillère de son assiette, ne vous inquiétez pas, rien de moins normal. Il est essoufflé et le fait de se nourrir lui demande un effort important. Pour l’aider, essayez de fractionner ses repas ou de lui donner de plus petites doses de lait. Son appétit reviendra bien vite à la normale lorsque cette bronchiolite ne sera qu’un mauvais souvenir.
Assurez-lui un environnement sain
Contrairement à ce que nombre de parents pourraient faire dans une telle situation, surchauffer la chambre de bébé n’est pas une bonne idée. La température idéale est de 19°, veillez donc à éloigner toute source de chaleur.
Aérez également bien sa chambre et, bien entendu, évitez-lui tout contact avec la fumée de cigarettes mais également la pollution, les aérosols d’intérieur etc. Votre enfant doit respirer un air le plus naturel possible.
Ne luttez pas contre la toux
Que votre enfant tousse est le secret de la guérison. Ce n’est que comme cela qu’il parviendra à éliminer toute la glaire qui s’est installée dans ses poumons. Souvent, après une séance de kinésithérapie respiratoire, les bébés toussent pendant de longues minutes. C’est le signe d’une bonne évacuation.
N’ayez donc surtout pas le très mauvais réflexe de donner un antitussif à votre enfant et veillez à ne pas lui donner de bain trop chaud, dans un environnement saturé de vapeur d’eau. Son air doit être sec et sain pour une bonne guérison.